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Charles Janet, un savant oublié
Article de Loïc Casson.

                                                                                                                                         Mars 2008

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En ce début de troisième millénaire, Charles Janet demeure un parfait inconnu pour les beauvaisiens. Aucune rue, aucune place, aucune école ne porte son nom.
Pourtant Beauvais abrita durant 55 ans ce savant aussi immense que discret…

       Janet le beauvaisien

Une riche belle-famille :

Né à Paris le 15 juin 1849, c’est à la suite de son mariage que Janet s’installe définitivement à Beauvais. Il y épouse en 1877  Berthe Dupont, fille d’un riche industriel implanté à Beauvais : Monsieur Alphonse Dupont propriétaire et créateur de la brosserie Dupont.
C’est tout naturellement que Charles Janet intègre la société familiale. Il collabore d’abord en tant qu’ingénieur (formé à l'Ecole des Arts et Manufactures de Paris). Puis en 1895, il passe au Conseil de surveillance de l’entreprise. En 1900, la renommée de la brosserie a déjà traversé les océans pour faire de Beauvais la capitale de la brosse : « on prétend même à l’époque que c’est la plus grosse fabrique de brosserie fine du monde ! ». En mai 1924 il devient président de la Société Jean Dupont & Cie.

 

La famille de Janet.

Parmi les sept enfants que lui donna Berthe Dupont, un s’est particulièrement illustré durant la guerre 1914-1918… Ceux d’entre vous qui connaissent l’œuvre du photographe Charles Commessy ont peut-être déjà vu, sans le savoir, Charles Janet, entouré de son fils et de sa fille (avec sa demoiselle de compagnie) prendre la pose devant un avion (cliquez sur la photo pour l'agrandir)

 

                                       

 

 

 

 

 

 

Sur cette photo (cliquez dessus pour l'agrandir) on aperçoit aux commandes le capitaine d'aviation André Janet, alors commandant de la 206e escadrille de Reconnaissance et de Réglage d'Artillerie, lorsqu’il vint se poser « en héros » à  Allonne avec son drôle d’avion de reconnaissance Farman .

         

 

Sa maison de Voisinlieu, sise au 71 rue de Paris … dite la « Villa des roses »

C’est un hôte célèbre qui fit connaître cette demeure.
Avant que Janet en devienne le propriétaire, elle appartenait à Paul Wallet qui accueillit le peintre Corot entre 1863 et 1865. Ce dernier, inspiré par le parc,  y réalisa quelques-uns de ses plus beaux tableaux et notamment "L'église de Marissel" désormais exposée au Louvre (ce parc de 20 hectares enjambait le Thérain et remontait vers Marissel).
Janet fit rajouter deux ailes à  la maison Wallet (située tout près de l’usine Dupont). Il disposait alors de cinquante-quatre pièces !
On y trouvait aussi un fumoir et un salon décorés de 80 m2 de fresques sur plâtre dont certaines, prétend la petite histoire, peintes par Corot et plus vraisemblablement par Paul Wallet.
Comme Janet lui-même, sa maison est hors du commun et c’est assurément une des plus grosses demeures beauvaisiennes. Dégradée durant l’occupation allemande, puis abandonnée, elle fut détruite en 1972 pour y construire le central téléphonique aujourd’hui situé au 37 rue de Paris.
                                                                                                                                                                      La villa des Roses, côté parc
                                                                                                                                                                     (cliquez sur la photo pour l'agrandir)

 

Le ‘quartier Janet’ de Beauvais

Une trace concrète de Janet est toutefois restée à Beauvais avec l’ensemble des vingt-six maisons de la rue Alponse Dupont construites à partir de 1896. Charles Janet, alors vice-président de la Société beauvaisienne d’habitations à bon marché créée par Alphonse Dupont, pilotera le projet et la construction des maisons de cette rue. Travaux qu’il exposera au Congrès international des Habitations ouvrières en 1897 à Bruxelles. Ces premiers logements sociaux permirent de loger des familles ouvrières de La brosserie Dupont dans des conditions de salubrité inégalées à l’époque pour ces classes sociales

   
Ses relations beauvaisiennes

Charles Janet, intégré à Beauvais avec la puissante famille Dupont, fréquente la bourgeoisie locale comme le Comte De Civille, Lucien Lainé, eux aussi manufacturiers. Il entretient des relations avec certains notables et des érudits comme Charles Fauqueux, Charles Desgroux, le docteur Beaudon, le docteur Lamotte, Léon Fenet, Maurice Magnien, conservateur du musée ou L. Thiot, paléontologue et archéologue… et plus généralement avec les personnes liées à la Société Académique de l’Oise, dont il devint membre en 1880.

 

Ci-contre: Janet photographié par Lucien Lainé en août 1929 dans une sablière de Marconville

 

Janet le savant

 Ingénieur à 23 ans, il s’inscrit ensuite à la Sorbonne d’où il ressort docteur ès-sciences naturelles. Quelques années après son mariage, Charles ne se consacre plus qu'à ses recherches en sciences au sens large. C'est un véritable naturaliste qui se passionne pour de très nombreux domaines comme l'entomologie, la paléontologie, la géologie, la biologie végétale. Il ne se contentera pas d’être un amateur éclairé mais bel et bien un scientifique de haut vol, d’une grande puissance de réflexion et de production.

 Sa bibliographie
La bibliographie de Charles Janet comporte (à l’heure actuelle)  117 références !
Janet est ainsi l’auteur de plus de 4000 pages d’articles scientifiques illustrés par 717 figures et 147 planches. Tous ces articles recouvrent des domaines de recherches nombreux et variés, comme le montre le tableau ci-dessous. L’entomologie et surtout les fourmis occupent une importante place dans son œuvre.

Domaine de recherche

Nombre

de pages

de figures

de planches

Détail des domaines

Domaines

pages

figures

Entomologie

1280 p

 

355 fig

 

66 pl

fourmis

1227

242

insectes s. l.

259

11

frelons

151

44

guêpes

143

44

technique

22

3

abeilles

10

7

hyménoptères

8

4

Biologie  au sens large

560 p

 

10 pl

classification

14

0

curiosité

8

0

orthobiontique

452

0

physiologie du développement

86

7

Biologie végétale

523 p

25 fig

22 pl

 

 

 

Physique atomique

376 p

28 pl

atomes

132

8 planches

classification

244

20 planches

Bibliographie

294 p

288 fig

10pl

 

 

 

Géologie

134 p

22fig

1 pl

technique

1

0

géol s. str.

111

5

paléonto

22

17

Technique

91p

12fig

7 pl

fourmis

24

3

technique

67

9

Architecture sociale

36 p

3 pl

 

Curiosité

34 p

28 fig

 

 

 

 

Société éditrice

nombre d’articles édités

En pourcentage de son oeuvre

A compte d'auteur

42

35,9%

Académie des Sciences

23

19,7%

Société Académique de l'Oise

16

13,7%

Société Zoologique de France

10

8,5%

Société non référencée

9

7,7%

Société Entomologique de France

8

6,8%

Société Géologique de France

5

4,3%

Presses Universitaires Françaises

1

0,9%

Société Entomologique suisse

1

0,9%

Société Géologique du Nord

1

0,9%

 

 

Bien que suffisamment riche pour éditer et diffuser seul ses articles, les deux tiers d’entre eux seront publiés dans des revues de rang national comme les  prestigieux comptes-rendus de l’Académie des Sciences. Certains de ces articles sont des ouvrages qui dépassent les 200 pages ! Prolifique, il pouvait produire jusqu’à 10 articles et 300 pages par an…

 

Pour connaître la liste des articles consultables à la Société Académique de l'Oise, cliquez ici.

Janet géologue

Dès son arrivée à Beauvais, Charles sillonne et prospecte le Bassin Parisien. Il observe surtout les calcaires et craies du Crétacé supérieur. D'ailleurs, dans son premier article paru en 1882, il s'intéresse avec un siècle d'avance à la faisabilité d'un tunnel sous la Manche partant du Pas-de-Calais, creusé dans le prolongement sous-marin de la craie du Bassin Parisien… En même temps, il débute une collection de fossiles, de roches et de minéraux. Il organise des excursions géologiques aux alentours de Beauvais en collaboration avec Bergeron (ingénieur des Arts et Manufactures, lui aussi docteur es sciences, professeur à l'Ecole Centrale et collaborateur principal au service de la Carte géologique de la France). Il fera entre 1909 et 1925 plusieurs conférences importantes à la Société Académique de l’Oise sur les tremblements de terre, l’écorce terrestre et la formation de la Terre.

 

Janet paléontologue

Naturaliste et géologue, il exploite avec précision les ressources fossiles locales que sont les oursins et céphalopodes de la craie. En 1891, il décrit et crée trois nouvelles espèces de bélemnite dans le bulletin de la Société Géologique de France.
Ces espèces de bélemnite, même si elles sont rentrées plus tard en synonymie avec d’autres espèces, sont encore usitées et citées. Les types de ces fossiles servant de référence absolue pour ces espèces, sont toujours conservés dans sa collection (et quelle collection !).

 

Janet collectionneur
50 000 fossiles !            (50 000 échantillons géologiques et paléontologiques d'après Janet lui-même en 1902)

 Cette immense collection paléontologique s'étend sur tous les principaux groupes fauniques fossiles connus. Elle classe environ 30 000 pièces réparties en 4000 genres et 250 familles. Elle comprend tous les principaux types de fossiles connus en Europe (végétaux y compris). On y trouve une majorité de fossiles issus de gisements régionaux aujourd'hui disparus comme celui des Sables de Bracheux situé autrefois à Beauvais et désormais recouvert par l’étendue de la ville.
Elle représente donc un patrimoine paléontologique désormais inaccessible. C’est ce qui lui confère un statut et une valeur inestimable. En effet, les sables de Bracheux, aujourd’hui inaccessibles, constituaient le stratotype français de l’étage géologique Thanétien. Le seul autre stratotype de cet étage se trouve à Thanet en Angleterre.

Cette collection fut vendue par les héritiers de Janet au Musée Départemental en janvier 1942 avec l’appui de Charles Fauqueux et Charles Desgroux. Elle est actuellement stockée sous la charpente rayonnante de la tour nord du Palais épiscopal de Beauvais. Inventoriée en 1976, elle peut servir de support à des travaux scientifiques.

La collection Janet (stockée dans ses meubles d’origine en chêne de Hongrie) comporte 570 tiroirs:

      ■ 200 sont remplis de fossiles. La série est complète allant du tiroir n°1 contenant des foraminifères au tiroir n°200 contenant des restes de mammifères.

       180 tiroirs sont remplis d'une incroyable collection naturaliste. Elle comprend des algues, des plantes, des galeries et des nids d'insectes, du bois, des coraux, des coquillages, des poissons séchés, des os, des oeufs et d'autres choses encore... comme les traces de morsures d’un lapin sur un bloc de craie, le contenu stomacal d’un carrelet, des écorces d’arbres pulvérisées par la foudre ou des échinodermes récoltés à 1900 mètres de profondeur qui proviennent de la collection de S.A.S. Le Prince de Monaco !

       15 tiroirs sont remplis de roches, sondages locaux et minéraux.

       ■ 175 sont occupés par des collections actuelles du Musée et non par celles de Janet.

Tous les échantillons sont collés sur une planchette de balsa bleu clair. Et pour chacun d'eux, une étiquette écrite à la plume les identifie parfaitement. On trouve généralement au dos de l’échantillon un commentaire méticuleux de Janet.
Cependant cette collection n’est pas complète. Il manquerait près de 20 000 échantillons préhistoriques. Pour indice, le 26 août 1941, lors des tractations de vente de la collection, Charles Fauqueux dit déjà que « La collection préhistorique, si remarquablement fournie, du vivant de M Janet, … , est pour ainsi dire inexistante ». Vol, pillage ou vente des héritiers, cela pourrait expliquer les 175 tiroirs vides.

 

Janet entomologiste

Le travail de Janet est considérable dans le domaine des insectes et tout particulièrement dans celui de l’anatomie des fourmis. Il s’y montre très innovant et crée diverses techniques d’observation microscopique. C’est aussi l’inventeur d’un appareil de capture des fourmis et du premier nid artificiel qui permet de maintenir en vie une colonie complète de fourmis.
Jean-Henri Fabre reçut en 1866 le prix Thore, décerné par l’Académie des Sciences au meilleur travail sur les mœurs et l’anatomie d’une espèce d’insecte d’Européen. Janet recevra ce prix en 1896.
Il obtient aussi le Grand Prix à l’Exposition Universelle de Bruxelles 1897 pour ses huit nids exposés. En 1900, il présente à l'Exposition Universelle de Paris des appareils de son invention (schéma ci-contre) qui permettent au public d’observer en détail la vie de ces intéressantes sociétés d’insectes. Ces réalisations remportent un vif succès, ce qui lui vaudra d'être promu Chevalier de la Légion d'Honneur. Il a alors 51 ans. C'est aussi en 1900 que paraît son ouvrage le plus important : "Essai sur la constitution morphologique de la tête de l'Insecte". Ce livre demeure toujours une référence dans les facultés de biologie.
En 1911, l’Académie des Sciences remet à Janet le prix Cuvier, prix prestigieux décerné à l’ouvrage le plus remarquable sur la zoologie. On l’y compare à Forel ou Emery qui figurent au rang des plus grands entomologistes de l’époque. Certains des organes des fourmis portent aujourd’hui encore l’attribut de Janet (par exemple les glandes de Janet qui sont des glandes à venin).

 

Cliquez ici pour agrandir

 

Janet zoologiste et biologiste

Membre éminent de la Société Zoologique de France, il en sera président de 1899 à 1902. En biologiste rigoureux et précis, Janet propose une nouvelle désignation pour la classification binomiale des êtres vivants.  Et c’est sous la casquette de délégué du Ministère de l'Instruction Publique, qu’il participera au Congrès internationaux de Zoologie de Cambridge et de Berlin.
Quelques années plus tard, il ajoutera une nouvelle spécialité à son actif : la biologie végétale.
En effet, il se met à étudier le Volvox globator  une algue d'eau douce à la reproduction très particulière. Ses observations sur la reproduction des algues et des insectes vont le conduire à proposer une organisation originale du vivant développée dans sa théorie orthobiontique éditée en 1925 (à l'âge de 76 ans). Il s’agit d’une théorie évolutive complexe basée sur la reproduction et la combinaison de cellules primordiales. Ce qui lui permet de classer le vivant en partant des cellules les plus simples jusqu’aux végétaux évolués et même faisant audacieusement le pont avec les insectes.

 

Janet physicien

Vers la fin de sa vie Janet va à nouveau changer de discipline. Finis les articles sur les insectes, les algues ou les fossiles, il étudiera les atomes.
En se basant sur les travaux de Niels Bohr (prix Nobel de physique en 1922) et après avoir tenté de schématiser la structure du noyau atomique, il va proposer en 1928 une organisation atomique différente de toutes celles connues jusqu’alors : la classification hélicoïdale des éléments chimiques.
Voici ce qu’en pense Albert Tarantola qui est physicien à l’Institut de physique du globe de Paris. Il est mondialement connu et ses travaux ont donné lieu à de nombreuses applications en géophysique et dans d’autres domaines tels que l’imagerie médicale, l’astrophysique, l’océanographie et la météorologie.

 Question : « Que pensez-vous de la classification périodique de Janet ? »
Réponse de  A. Tarentola ( datée de novembre 2002 ) :
«
Je pense qu'il a découvert, parmi ses nombreux essais, la plus simple et la plus physique des classifications. »

 La vision de Janet par Tarantola est consolidée par celle de Philip Stewart, un chercheur de l’Université d’Oxford qui s’intéresse actuellement à cette partie des travaux de Janet.

 Question : « Janet a prévu les places pour les éléments numéros 93 à 120 avant les années 30, alors qu'aucuns d'eux n'a été créé avant 1940. D'après vous est-ce de la chance, une intuition géniale ou le développement et le respect total de la logique de sa propre théorie ? »
Réponse de Philip Stewart  (datée d‘octobre 2005)
« Certainement  génial!  Il fallait à la fois une intuition puissante et le courage de suivre la théorie de Bohr jusqu'au bout.  Non seulement il imaginait la création de nouveaux éléments avec dix ans d’avance; en plus il les situait là ou Seaborg et Zachariasen proposaient en 1944 de les mettre - au-dessous des lanthanides.  C'est Seaborg qui a toujours eu le crédit de cette conception, et c'est en partie pour ça qu'il a reçu le Prix Nobel de Chimie.  Ça lui a valu un nom d'élément - le numéro 106, le Seaborgium.  Il aurait fallu que ce soit le Janetium! »

Charles Janet décède à Voisinlieu en 1932 (à l’âge de 82 ans) avant de pouvoir mesurer l’avancée de ses derniers travaux.

 

Janet insatiable curieux

Inventeur, penseur et touche à tout il s’intéressera avec rigueur et méthode à des sujets plus éclectiques tels que « les torpilles destinées à la défense des ports et à l’attaque des navires », « l’esthétique dans les sciences de la nature », « la forme probable de la partie immergée des icebergs » ou « un flotteur très simple et très économique permettant à un homme de se soutenir sur l’eau »…
Chercheur libre mais non coupé de la sphère scientifique, il était membre de très nombreuses sociétés savantes en France et à travers le monde comme par exemple la Société Impériale des naturalistes de Moscou ou la Société Scientifique de Mexico.

 

Conclusions

       ·        Chercheur atypique, à la fois savant et manufacturier.

       ·         Chercheur polyvalent, puisque ses recherches ont embrassé la géologie, la paléontologie, l’entomologie, la physiologie végétale et la physique atomique.

        ·         Chercheur indépendant, car il n’appartenait à aucun laboratoire, institut ou organisme de recherche.

 Toutes ces qualités ont pu cependant être un obstacle à sa nomination de Charles Janet à l’Académie des Sciences où sa candidature fut acceptée par trois fois. Il fut toujours classé en troisième position alors que dans le même temps l’Académie des Sciences lui décernait deux de ses plus prestigieux prix pour la section anatomie et zoologie.

Charles Janet est inconnu des beauvaisiens,

mais c'est véritablement un illustre inconnu,      

il est donc digne de ne plus le rester…

                                                                                                                                                         Loïc Casson

                                                                                        Pour le contacter, cliquez sur le lien suivant : loic.casson@orange.fr

             

L’ensemble de cette biographie n’est relatée dans aucun ouvrage.

Elle a été reconstituée à partir de très nombreux documents issus :

       ■des archives du Musée Départemental,
       ■des archives de la Société Académique de l’Oise,
       ■des archives du Fond Local de la Médiathèque de Beauvais,
       ■des Archives Départementales de l’Oise,
       ■des archives de la Bibliothèque Nationale de France,
       ■des références bibliographiques de Charles Janet,
       ■de contacts avec divers scientifiques,
       ■de témoignages indirects.

 La liste exhaustive de ces références bibliographiques n’est donc pas imprimable dans cet article.


 
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